DIS MOI QUI TU ES... Laura Black

Aujourd'hui c'est Laura Black, autrice de la série La Meute de Mervent des Editions Sharon Kena mais aussi Private Affair ou encore celle sur le gang des bikers Les Styx Lions des Editions Addictives, qui s'est prêtée au jeu de notre interview du DIS MOI QUI TU ES... !

     

DIS MOI QUI TU ES... !

 >Comment te décrirais-tu en une seule phrase ?
L’épreuve de la mort qui tue pour moi 😉

Je me définirais comme une passionné qui a la chance de pouvoir vivre une aventure extraordinaire grâce à ses lecteurs.

  >Si tu étais une... ,tu serais :

-couleur?

Bleu turquoise ou violet ou vert ou… en fait, j’aime toutes les couleurs parce qu’elles font la diversité de notre monde 😊

-chanson ?

Human de Rag Bone Man

-série ?
Charmed, 3 femmes fortes avec leurs failles et leurs forces dans un univers lié à la magie, j’adore !!!

-gourmandise ?
Ouh lala ! Je suis ultra gourmande donc… je dirai le chocolat.

-une citation ?
« J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. »

Un long chemin vers la liberté -Nelson Mandela

-une ville ?
Sydney

-ton beau gosse préféré ?
Tyler Hoechlin s’il ne faut en citer qu’un.  

  

  >Passons aux choses sérieuses 😉

 
- Lis tu beaucoup ?

Ouiiiiii ! Et depuis toujours. Je suis une littéraire dans l’âme et j’ai besoin de lire pour me sentir bien.

- As tu UN livre à recommander ?

Pleins, mais je citerai une série qui me tient en haleine depuis le 1^er tome : Psi changeling de Nalini Singh, une tuerie.

- Parle nous de ton parcours d'auteure jusqu'à “H.A.R.D”

J’écris depuis que je suis ado, mais ne suis publiée que depuis 2017. Je dirais que j’ai noirci des milliers de pages et que mes tiroirs regorgent donc de manuscrits plus ou moins aboutis. La meute de Mervent est ma 1^ère série publiée, une romance fantastique dont l’intrigue se déroule en Vendée. J’ai ensuite écrit la citadelle des monstres qui met la Bretagne à l’honneur. Des écrits à la 3^ème personne.

J’ai eu envie de tester l’écriture à la 1^ère personne et au présent et suis passée à la romance contemporaine. Private affair a retenu l’attention des éditions Addictives qui m’ont fait confiance pour mes 3 textes suivants.

- Pourquoi la romance ?

Parce que c’est un sujet qui parle de la vie. L’amour, peu importe qu’il soit filial, amoureux, amical, est au cœur de tout. Je n’aborde jamais que ce thème dans mes livres puisqu’il y a du fantastique, du suspens…, mais ça reste l’un des fondements de mes écrits.

- Où pioches tu ton inspiration ?

Partout, nulle part. C’est parfois très clair, comme quand je m’inspire d’un détail, d’une personne ou d’un élément de ma vie et parfois c’est plus nébuleux. Le cerveau a ce pouvoir de mélanger tout ce qu’il intègre pour en ressortir des choses parfois extraordinaires.

- Dirais-tu que tes personnages te ressemblent ?

Certains ont des qualités en commun avec moi, oui. D’autres sont mon exact opposé. En fait, je dis souvent que ce sont mes personnages qui font la loi. J’écris en fonction de ce qu’ils me murmurent à l’oreille.

- “H.A.R.D” évoque l'univers des bikers, la maltraitance sur mineur, sujet ô combien sensible.
Comment t'es venu ces thèmes et quels messages souhaites tu passer à travers tes personnages ?

La question est compliquée. La maltraitance sur mineur m’effraie en tant que maman. A la base, ce n’était pas ce sujet que je voulais mettre en avant, mais les dérives dans l’adoption, ou du moins les dérives américaines avec ces parents qui considèrent l’enfant comme une chose monnayable et remplaçable. Mon cœur saigne à chaque fois que je vois un reportage sur le sujet et comme l’adoption est pour moi un sujet sensible et qui fait partie de mon histoire, je tenais à en parler et à purger certaines de mes expériences en la matière.

Ce sujet principal m’a amené logiquement à aborder la question de la maltraitance sur mineurs, puisque malheureusement c’est ce que ces enfants subissent. Et je trouve important d’en parler. Parce que cela n’arrive pas qu’aux autres. Parce que ces enfants sans famille sont des victimes d’autant plus accessibles pour les prédateurs et c’est une idée révoltante !

En tant que parents, nous devons être vigilants, mais n’oublions pas ces enfants qui eux n’ont personne pour veiller sur eux.

Comme je ne voulais pas rester sur cette noirceur (HARD reste une romance), j’ai aussi souhaité aborder la thématique de la résilience. C’est pour cette raison que le passé de Tate fait écho à ce que vivent les enfants confiés à seconde chance. Qui mieux que lui pour les aider ? Qui mieux que ces enfants pour l’aider ?

C’est pour toutes ces raisons que j’offre à Tate une seconde chance avec Arizona et Terry. L’espoir est là, toujours.

- Ta réaction quand tu as su que tu allais être publier ?

J’ai sauté partout et je saute encore partout à chaque fois qu’un de mes manuscrits est accepté 😉  

- Quels conseils donnerais tu à un jeune auteur qui souhaiterait se lancer ?

Je dirai croire en soi, mais ne jamais oublier que seul le travail paye. Il faut noircir des pages, se relire, se corriger et lire, beaucoup, pour affûter son sens critique et apprendre des autres.

L’écriture est une passion, mais, même si on possède un talent aussi infime soit-il en la matière, c’est le travail et l’endurance qui feront la différence sur le long terme. Bon, parfois, une pincée de chance ne nuit pas 😉

 
- Le mot de la fin: des projets en cours ?

J’ai terminé un nouveau texte en urban fantasy où je mets en scène des démons. Il est en cours de soumission auprès de maisons d’édition.

Je suis actuellement sur le tome 3 des Styx Lions et avance doucement sur d’autres projets en parallèle.

Bref, je ne suis pas en manque de travail 😉

Merci beaucoup Laura Black de t'être prêtée au jeu !

Valérie