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mardi 17 février 2015

CROSSFIRE 4: Fascine moi enfin la sortie

Allez les filles c'est enfin demain que sort le tome 4 tant attendu de la série crossfire!
Pour ma part, je l'ai reçu ce jour puisque je l'avais précommandé donc rdv lundi pour ma chronique et mon avis sur cette suite que j'espère à la hauteur de nos espérances vu le temps qu'on a dû attendre pour l'obtenir!!
On sait que cette fois nous aurons droit à la narration alternée avec le point de vue également de Gideon.
Si vous lisez en Vo, vous pouvez lire quelques teasers fournis gratuitement par l'auteur sur le lien suivant sylviaday.com


Couverture de Crossfire, Tome 4 : Fascine-moi
Description:
Gideon m’appelle son ange, mais il est le miracle de ma vie. Mon magnifique guerrier blessé, si déterminé à exterminer mes démons tout en refusant d’affronter les siens.

Les vœux que nous avions échangés auraient dû nous lier encore plus étroitement que le sang et la peau. Au lieu de cela, ils ont ré-ouvert de vieilles blessures, exposant nos douleurs et insécurités, et ont incité nos ennemis à sortir de l’ombre. Je le sentais me filer entre les doigts, mes plus grandes peurs devenant ainsi réalité, mon amour mis à l’épreuve de manière telle que je n’étais pas sûre d’être assez forte pour le supporter.

Au moment le plus lumineux de nos vies, les ténèbres de son passé envahissaient et menaçaient tout ce pourquoi nous avions travaillé si durement. Nous faisions face à un terrible choix : la sécurité familière de nos vies avant que nous nous soyons trouvés, ou le combat pour un futur semblant soudain être un rêve impossible et sans espoir…
 
 
 
Ainsi que l'extrait que je vous avais déjà publié il y a quelques semaines:
 
"- Demande moi de t'accompagner, me dit Gideon.
Il était extrêmement dur de lui dire non. Je savais qu'il détestait rien que la pensée d'être séparé de moi pendant tout un week-end. Je n'aimais pas ça non plus. Et cela était d'autant plus dur car je savais qu'il s'inquiéterait et serait malheureux pendant tout ce temps.
Je perdis mon sourire.
- Je ne peux pas. Si je dois commencer à révéler aux gens que nous sommes mariés, je dois le dire en priorité à Cary et je ne peux pas le faire si tu es avec moi. Je ne veux pas qu'il se sente exclu d'une vie que je suis en train de créer avec toi.
- Je ne veux pas non plus être exclu de ta vie.
- Le fait que je passe du temps seule avec des amis n'enlève rien au fait que nous soyons un couple.
- Je préfère passer du temps avec toi. Tu es la personne la plus intéressante que je connaisse.
Ses mots, prononcés de manière si naturelle, me firent tourner la tête. De toutes les choses qu'il
aurait pu me dire... toutes les manières avec lesquelles il aurait me dire qu'il m'aime... J'avais décroché le jackpot...
Surmontant mon émotion, je relevais ma jupe et m'installais à califourchon sur lui avait même de réaliser ce que je faisais. Prenant son visage doucement entre mes mains, je l'embrassais désespérément, en ayant besoin de lui montrer à quel point il me touchait à chaque fois profondément et de la meilleure des façons qui soit.
Il laissait échapper un gémissement quand je m'arrêtais, ses doigts caressant possessivement la courbe de mes fesses.
- Recommence.
- J'ai tellement envie de toi là et maintenant, soufflais-je, effaçant de ses lèvres les traces de mon gloss du bout des doigts.
- C'est bon... ça me va.
J'éclatai de rire et fus remplie de joie pure lorsqu'il me répondit avec un sourire.
- Je me sens super bien.
- Mieux que dans le couloir ?
- C'est différent. Mes doigts frappaient en rythme ses épaules. C'était le meilleur compliment que tu puisses me faire, génie. Surtout venant de Monsieur Gideon Cross. Tu rencontres des gens fascinants tous les jours.
- Et je souhaite systématiquement qu'ils partent pour que je puisse venir te retrouver.
Des larmes me montèrent aux yeux. Il me faisait me sentir si... chérie.
- Mon Dieu, je t'aime tellement que c'en est douloureux.
Je le serrai dans mes bras et sentis en lui un tremblement qui me signifia combien je l'affectais, moi aussi. Je voulais qu'il sente de l'amour en permanence, partout autour de lui. Il le méritait, en avait besoin.
- Je veux que tu fasses quelque chose pour moi, murmurais-je.
- Tout, absolument tout ce que tu veux.
Tout contre sa joue, j'eus un sourire.
- Faisons la fête.
- Super, je vais chercher le matériel.
Reculant, je le repoussais de l'épaule.
- Pas ce genre de fête, vil tentateur.
Il soupira.
- Flûte.
Le simple fait d'être attachée me rendait nerveuse, mais cela ne m’empêcherait pas de faire mon maximum pour accomplir le moindre des désirs de Gideon.
Je lui adressai un sourire en coin.
- Que dirais-tu si je promettais quelque chose en échange de la fête ?
- Oh oh... Là, on parle sérieusement. Il s'adossa avec un sourire indulgent. Dis-moi ce que tu as en tête.
- De la gnôle et des amis, les tiens et les miens.
- OK. Il eut une lueur calculatrice dans le regard. Je m'assure que tu ais ta gnôle et tes amis et je te prendrai dans un coin sombre à un moment pour profiter de toi rapidement.
Je déglutis difficilement. Il savait comment m'avoir, à quel point je le voulais lorsqu'il était détendu et prenait du bon temps, combien je voulais qu'il soit à moi de la manière la plus immédiate et la plus primaire possible.
- Tu négocies dur... lui dis-je.
- C'est bien mon intention.
- D'accord, dans ce cas. (Je me léchai les lèvres.) Je te ferai un petit plaisir sous la table.
Il haussa les sourcils.
- habillée, répliqua-t-il.
Je sifflotais mon désaccord.
- Je pense que tu dois vérifier et réviser, Mon cher Cross.
- Et moi, je pense qu'il va falloir que tu travailles plus dur pour me convaincre, Ma chère Cross."


Gideon n'avait pas appelé. Il ne m'avait pas envoyé de texto après celui me promettant une nuit torride. Il n'était pas venu me rejoindre, ou même dormir dans la pièce d'à-côté. Gideon n'aimait pas que je sois loin de lui.
Sauf quand il souffrait. Et quand il était honteux.
Les portes de l’ascenseur s'ouvrirent et le martèment du heavy metal s'éleva. Je me hérissai et me couvris les oreilles, le volume des haut-parleurs au plafond si fort que cela faisait mal rien que de l'entendre.
Douleur. Furie. La violence de la musique me frappa. Je souffrais au cœur même de ma poitrine. Je savais. Je comprenais. La chanson était une manifestation audible de ce que Gideon ressentait à l'intérieur et ne pouvait pas laisser s'exprimer.
Il voulait trop avoir le contrôle. Tout contenir. Ses émotions tenues en laisse, tout comme ses souvenirs.
Je cherchai dans mon sac mon portable et finis par le laisser tomber, son contenu se déversant sur le sol de l'ascenseur et le hall. Je laissai tout en plan, sauf mon smartphone que je ramassai et que je consultai, cherchant l'application contrôlant le son autour de moi. Je le changeai pour de la musique plus douce, baissai le volume et appuyai sur entrer.
Le penthouse devint silencieux durant un instant, puis les doux accords de ''Collide'' de Howie Day se mirent à jouer.
Je sentis Gideon approcher avant même de le voir, l'air crépitant de l'énergie violente de la tempête approchante. Il tourna au coin du couloir menant aux chambres. Je perdis mon souffle.
Il était torse nu et pieds nus, ses cheveux ébouriffé effleurant ses épaules. Son pantalon noir était descendu sur ses hanches, soulignant ses abdos. Il avait des bleus sur ses côtes et ils remontaient jusqu'à ses épaules, les signes du combat ne faisant que renforcer l'impression de rage et de férocité à peine contenues.
Mon choix de musique contrastait avec l'émotion qui bouillonnait en lui. Mon beau guerrier, sauvage et élégant. L'amour de ma vie. Si tourmenté que le seul fait de le voir ainsi fit monter les larmes dans mes yeux.
Il s'arrêta brusquement quand il me vit, ses mains se serrant et se desserrant à ses côtés, ses yeux sauvages.
Mon portable m'échappa des mains et tomba sur le sol.
- Gideon.
Il inhala brusquement au son de ma voix. Cela le changea. Je le vis en lui, comme une porte se fermant brutalement. Un moment plus tôt, il bouillait d'émotion. Celui d'après, il était aussi froid que le gel, sa surface aussi lisse que la glace.
- Qu'est-ce que tu fais là ? me demanda-t-il, sa voix dangereusement calme.
- Je te cherche.
Car il était perdu.
- Je ne suis pas de bonne compagnie pour le moment.
- Ça ne me dérange pas.
Il était trop calme, comme s'il avait peur de bouger.
- Tu devrais partir. Ce n'est pas sûr pour toi ici.
Mon pouls fit un bond. La compréhension envahit mes sens. Je sentis la chaleur qui s'échappait de lui de l'autre côté de la pièce. Son besoin. La demande. Je mourrais soudain de chaud dans ma veste.
- Je suis plus en sécurité avec toi que nulle part ailleurs sur terre.

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