Description
Quand Derrick rencontre Laura, cela fait des étincelles. Toutes sortes d’étincelles, de toutes les couleurs. Les deux jeunes gens savent qu’ils sont faits l’un pour l’autre, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils pourront s’entendre car pour eux, se disputer devient tout un art. Ni l’un ni l’autre ne savent s’ils auront un avenir ensemble ni même s’ils devraient s’y essayer.
Pourtant, ils vont s’efforcer d’abattre un à un les obstacles qu’ils se sont eux-mêmes employés à dresser pour découvrir ce qu’aimer veut dire...
Pourtant, ils vont s’efforcer d’abattre un à un les obstacles qu’ils se sont eux-mêmes employés à dresser pour découvrir ce qu’aimer veut dire...
Avis :
Voici une romance toute sympathique, fraîche et simple qui se lira très vite.
D'ailleurs je ne pensais pas qu'elle était aussi courte!
Laura est en coloc avec 6 autres personnes dont Juliette et Lucas. Lucas ramène alors Derrick pour compléter cette colonie. Il fait la connaissance de Laura et entre eux tout de suite un jeu du chat et de la souris va s'instaurer. Tout le monde comprend autour d'eux, que leurs disputes, leur coup bas c'est leur manière à eux de s'aimer et qu'ils sont faits pour être ensemble. Apparemment tout le monde le sait, sauf eux!
Du coup, ils deviennent doucement inséparables et partagent de plus en plus de choses ensemble mais pas de geste ambiguë. Enfin pas tout de suite. Dès lors, vous attendez avec impatience de voir quand et comment ils font laisser tomber leur barrière et franchir la limite.
Ce qui est sympa dans cette histoire, ce sont justement leur échange, plein d'humour souvent par post-it interposés.
Il est écrit selon les deux points de vue des personnages, ce que j'apprécie toujours! Et l'auteur nous met également des petites notes très sympa avec une pointe d'humour.
Il y a également des passages plein de tendresse, de nostalgie face à leur passé et leur enfance respective.
Finalement la seule chose qui m'a gêné c'est que l'auteur nous dit que les années passent mais ça manque de description, on a l'impression que tout se passent en quelques mois.
De la même manière, d'un coup on entend plus tellement parler des colocs et de leur vie. Tout est centré sur Laura et Derrick. Avec plus de description, de passages, le roman aurait pu être étoffé, plus long et rendu un peu plus intéressant. Car une fois que leur relation a enfin évolué, le livre se termine rapidement et même si la fin est très sympa, vous êtes déçue du si peu!
Là je dirais que c'est une romance sympa à lire un dimanche après midi au coin du feu. Vous n'avez pas d'attentes particulières, elle n'est pas décevante, elle n'est pas non plus banale mais ce n'est pas l'histoire du siècle. Elle est assez captivante et prenante pour avoir envie de la lire jusqu'au bout. Elle remplit bien son rôle, bref simple mais très sympa avec des personnages qui vont vous plaire et auquel vous vous attachez!
Extrait :
1)Dieu bénisse les petites culottes rouges ! » dit-elle en joignant les mains devant la machine à laver. Amen.
Souriante, Laura remonta en quatrième vitesse les escaliers pour se mettre à l’abri dans sa chambre pendant les prochaines quarante-cinq minutes. Elle prit un bouquin et s’installa confortablement sur son lit. Et enfin elle l’entendit, le hurlement de fureur qu’elle savait avoir consciemment provoqué. Douce musique à ses oreilles.
L’ogre en colère remonta les marches en courant, quatre à quatre, aussi subtil qu’un troupeau d’éléphants. Elle visualisait déjà la fumée qui lui sortait des oreilles. Charmant tableau.
Cinq, quatre, trois, deux, un… que le spectacle commence !
« Pour qui tu te prends ? » gronda Derrick en ouvrant la porte de sa chambre sans même prendre le temps d’y frapper.
Cet homme n’est certes pas un gentleman.
Oh que non ! La politesse et lui, ça fait deux !
« Bonjour à toi aussi Derrick, répondit calmement Laura.
— Pourquoi tu as fait ça ?
— Fait quoi ?
— Ça ! éructa-t-il en brandissant dans son poing la petite culotte de Laura.
— Oh ! Tu l’as trouvée ! minauda-t-elle.
— Oui. En plein milieu de mon linge ! »
Derrick fit quelques pas vers la jeune femme et reprit, plus énervé que jamais.
« Blanc, le linge.
— Oops ! lança Laura en posant l’index sur sa lèvre inférieure.
— Oops ? explosa Derrick. Tu te moques de moi là ? Je te jure que tu vas me le payer cher ce coup-là, Smiley. »
Cette dernière éclata de rire, incapable de se retenir plus longtemps face à la mine déconfite de son colocataire.
« J’aimerais bien voir ça, ajouta-t-elle encore afin de le provoquer.
— Oh ! Tu verras, susurra Derrick en se rapprochant encore plus près d’elle. Je peux te l’assurer ! »
citation.
« Le jeu ne fait que commencer », acheva-t-il en relâchant le bout de tissu rouge sur le lit.
Derrick toisa Laura quelques secondes encore, alourdissant l’air autour d’eux par sa simple présence, rendant la pièce soudain trop petite, trop étouffante, avant de se détourner et de claquer la porte.
Smiley – 1, Derrick – 0.
Souriante, Laura remonta en quatrième vitesse les escaliers pour se mettre à l’abri dans sa chambre pendant les prochaines quarante-cinq minutes. Elle prit un bouquin et s’installa confortablement sur son lit. Et enfin elle l’entendit, le hurlement de fureur qu’elle savait avoir consciemment provoqué. Douce musique à ses oreilles.
L’ogre en colère remonta les marches en courant, quatre à quatre, aussi subtil qu’un troupeau d’éléphants. Elle visualisait déjà la fumée qui lui sortait des oreilles. Charmant tableau.
Cinq, quatre, trois, deux, un… que le spectacle commence !
« Pour qui tu te prends ? » gronda Derrick en ouvrant la porte de sa chambre sans même prendre le temps d’y frapper.
Cet homme n’est certes pas un gentleman.
Oh que non ! La politesse et lui, ça fait deux !
« Bonjour à toi aussi Derrick, répondit calmement Laura.
— Pourquoi tu as fait ça ?
— Fait quoi ?
— Ça ! éructa-t-il en brandissant dans son poing la petite culotte de Laura.
— Oh ! Tu l’as trouvée ! minauda-t-elle.
— Oui. En plein milieu de mon linge ! »
Derrick fit quelques pas vers la jeune femme et reprit, plus énervé que jamais.
« Blanc, le linge.
— Oops ! lança Laura en posant l’index sur sa lèvre inférieure.
— Oops ? explosa Derrick. Tu te moques de moi là ? Je te jure que tu vas me le payer cher ce coup-là, Smiley. »
Cette dernière éclata de rire, incapable de se retenir plus longtemps face à la mine déconfite de son colocataire.
« J’aimerais bien voir ça, ajouta-t-elle encore afin de le provoquer.
— Oh ! Tu verras, susurra Derrick en se rapprochant encore plus près d’elle. Je peux te l’assurer ! »
citation.
« Le jeu ne fait que commencer », acheva-t-il en relâchant le bout de tissu rouge sur le lit.
Derrick toisa Laura quelques secondes encore, alourdissant l’air autour d’eux par sa simple présence, rendant la pièce soudain trop petite, trop étouffante, avant de se détourner et de claquer la porte.
Smiley – 1, Derrick – 0.
2)
Note de l’auteur : cette scène se déroule dans les vestiaires de la caserne... après la douche. Devons-nous préciser que, pour moitié, les protagonistes ne portent qu’une serviette de bain tombant sur les hanches, dévoilant leurs tablettes de chocolat, et que, pour l’autre moitié, ils ne sont vêtus que d’un jean ou d’un pantalon de jogging ? Non, nous pensons que l’imagination de la lectrice (ou du lecteur) jouera d’elle-même dans ce cas.
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