samedi 5 avril 2014

J'ADORE NEW YORK de LINDSEY KELK

Voilà une petite romance sans prétention  rafraîchissante à la manière de Sex and the City, Bridget Jones qui fera passé un bon moment de lecture.
Couverture de J'adore New York
Description :
APRES LA PLUIE, LE BEAU TEMPS. . .
Angela est furieuse. Furieuse et affreusement déçue. Pendant le mariage de sa mariage amie, elle surprend son fiance dans les bras d'une autre. Alors avec pour seuls bagages, sa robe de demoiselle d'honneur, une paire de Louboutin et son passeport, elle saute dans un avion à destination de New York. La ville où on peut repartir de zéro et vivre le rêve américain.
Sur place, elle se lie d'amitié avec Jenny, s'offre le relooking du sièce, décroche un job inespéré. Sa nouvelle vie n'a pas fini de la surprendre : la voilà bientôt courtisée par un séduisant banquier et une rock star au grand cœur. . . Elle n'a que l'embarras du choix.


Avis :
Bon ok j'avoue, je suis bien une vraie fifille, j'ai été attirée par la couverture colorée et tout ce qui va avec ! Mais j'assume complètement mon choix.

Cette petite histoire se lit d'une traite, c'est drôle, c'est émouvant, on s'attache aux personnages et même si on sait qu'on fera jamais comme Angela, on l'ADORE!

Le descriptif est assez précis donc j'ai pas grand chose à vous rajouter mais je vais vous donner quelques détails quand même car je suis gentille si si.
Donc Angela, après avoir, surpris son fiancé Mark, dans leur voiture en pleins ébats avec une autre, pendant la réception du mariage de sa meilleure amie Louisa, piqué sa crise en apprenant que celle-ci le savait mais ne lui pas avoué la vérité, décide ni une ni deux de prendre ses clics et ses clacs et de prendre le premier avion direction New York!

Arrivée là bas, le taxi la dépose devant l'hôtel le UNION où elle fait la rencontre de Jenny qui y travaille à la réception. Celle-ci émue par son histoire va totalement la prendre sous son aile. Elle va lui louer une chambre, lui offrir un relooking de rêve grâce à son amie coiffeuse Gina et la trainer partout dans New York: magasins, soirées, restos, cafés, lieux à visiter. . .
Grâce à elle, Angela va vivre et tenter d'oublier ce salaud de Mark, tenter de se connaitre et aussi tenter de profiter de la vie tout en racontant ses déboires et ses nouvelles aventures sur un blog pour le compte d'un grand magazine ce qui représentera peut-être la chance de sa vie!

Choses qu'elle va bien savoir faire: profiter!
Il y a d'abord les achats compulsifs à la Sex and the City, c'est tordant. Nous on se dit elle est complètement frappa dingue. Mais c'est quand même jouissif quand sur un coup de tête elle décide de prendre une bonne part sur le compte joint avec Mark en guise "de compensation pour avoir été cocue". Bien fait: Angela 1 Mark 0.
Bon ok on ferait jamais les mêmes choses après une telle rupture, quoi que MDR. Mais bon c'est juste rafraichissant et ça change.

Et puis viens l'arrivée des beaux garçons. Il y a d'abord le beau Trader TYLER qu'elle va rencontrer en soirée avec Jenny. Il s'agit du beau gosse en costume qui parle bien, qui a de bonnes manières, qui sait charmer une femme comme il faut et qui va faire fantasmer Angela. Lui, en apparence, il a tout bon.
Et puis quelques jours plus tard, va apparaître Alex. Le chanteur, le bad boy qui vous fait croire qu'il est celui sur qui vous ne pourrez pas comptez. Mais qui va vous surprendre, qui va vous toucher.

Donc oui, Mesdames, Mesdoiselles, la miss Angela se retrouve tiraillée entre 2 beaux gosses avec toutes les questions qui vont avec, qui choisir,pourquoi, comment, que faire etc...
Pour celle qui vient de se faire traiter comme une chaussette pour rester polie par Mark, sa nouvelle vie a de quoi faire fantasmer non?! Pour autant elle reste authentique, avec une vraie personnalité qui se pose beaucoup de questions sur elle même, son avenir...

Elle est très attachante et sa relation avec Jenny qu'elle ne connait que depuis peu est rigolote. C'est comme ci elle se connaissait depuis longtemps, qu'elles se comprenaient instinctivement.

Alors voilà je vous conseille ce petit roman dynamique, très féminin avec une héroïne haute en couleur, complètement déjantée, et attachante.
Une petite histoire bien sympathique qui vous fera passer un bon moment de lecture sans prétention.

Extrait :
rencontre entre Alex et Angela
Mes griffonnages atteignaient une page de long lorsque je vis mon chocolat chaud placé devant moi. Je remerciai d’un signe de tête, trop absorbée par ma diatribe sur la complexité des règles de la drague, avant de me rendre compte que la personne qui m’avait apporté ma tasse s’était assise en face de moi. Je levai lentement les yeux et vis le mec mignon du coin du restaurant qui me souriait, le menton posé dans le creux de sa main, les coudes fermement plantés sur la table.
— Salut, dit-il. Je mis mon iPod sur pause et le dévisageai.
— Tu n’as jamais eu envie de pouvoir t’approcher de quelqu’un et de lui dire : « Dites, je peux jeter un coup d’œil à votre iPod ? », me demanda-t-il en tendant la main pour prendre le mien sur la table. (Mes écouteurs me sautèrent des oreilles, tombant sur mon carnet.) Comme ça, tu saurais aussitôt si c’est une bonne idée de l’inviter à sortir. Par exemple, si cette personne était en train d’écouter… des lesbiennes hurlant leur angoisse existentielle. Il releva les yeux pour me regarder. Sa peau pâle et son regard sombre lui donnaient un certain charme d’oiseau de nuit.
— Cela ferait fuir la plupart des hommes, continua-t-il. Mais d’autres retourneraient à la liste des artistes pour y chercher des signes plus encourageants, comme… hmm… Justin Timberlake ?
— C’est pas si mal, tentai-je faiblement de me justifier, sans y croire moi-même.
— Ah ! les dames aiment Justin, fit-il en continuant de faire défiler les noms. Et, au moins, ça compense le truc lesbien.
— Je ne suis pas lesbienne ! Trop rapide à me défendre. Il releva de nouveau les yeux et éclata de rire.
— Super, dit-il en rapprochant un peu plus sa chaise de la table. Oh, de mieux en mieux. Bon Jovi ?
— C’est Livin’ on a Prayer, c’est un classique, protestai-je en laissant tomber ma tête entre mes mains. Pourquoi est-ce que tu ne regardes pas les trucs cool ? J’aime aussi des trucs cool…
— Par exemple ? demanda-t-il en reportant son attention sur mon iPod. Et ne dis pas « les musiques en tous genres ». Je déteste quand les gens disent ça. Ça veut seulement dire qu’ils n’en aiment passionnément aucun. Ah ! tu as le dernier album des Stills : j’ai entendu dire qu’ils sont bons.
— Je les ai vus en live ! dis-je précipitamment. À Londres. Ils étaient plutôt bons. Mais je préfère leur premier album.
— Ça fait toujours du bien d’entendre une opinion sincère. Alex Reid, dit-il en me tendant la main. Je la pris et me mordis la lèvre.
— Tu fais partie des Stills, n’est-ce pas ?
— Oui.
— Et tu viens de voir Justin Timberlake sur mon iPod.
— Et Bon Jovi.
(...)
— Mais j’ai ton album, répliquai-je, dans une tentative pour gagner des bons points. Et, genre… les Arctic Monkeys ?
— Très 2006, tout ça, déclara-t-il en me rendant mon iPod et en s’installant plus confortablement sur sa chaise. (Il souriait toujours, et c’était très déconcertant.) Mais tu as effectivement des trucs sympas, et tu es venue nous voir en concert.
— Exactement, confirmai-je.
Invite-moi à dîner. Je t’en prie, invite-moi à dîner. Je n’aurais pas pu être plus loin de ne pas avoir besoin d’un homme pour donner un sens à ma vie. J’avais besoin que ce beau gosse m’invite à dîner. Tu peux aller te faire foutre, Mark Davis, la rock star canon m’a proposé un rencard. Niark niark niark.
(...)
— Donc je sais que tu as des goûts musicaux… éclectiques, commença Alex. Et je te dois, quoi, entre soixante et quatre-vingts dollars ? Mais je ne connais toujours pas ton nom.
— Je suppose que puisque je connais le tien… J’espérais donner l’impression d’une fille marrante en train de flirter, et non d’une idiote bégayante éblouie par son statut de star. Plus j’y songeais, et plus je me rappelais combien son groupe était bon, en fait.
— Angela Clark.
— Et tu es en vacances ici, Angela Clark ? me demanda-t-il en prenant une gorgée de mon chocolat. Je m’apprêtais à protester, mais calculai que je pouvais me permettre de perdre un chocolat chaud si j’y gagnais une rock star. Enfin, le chanteur d’un groupe indé à peine connu que j’avais vu une fois à Islington. Mais bien plus proche d’une rock star que le banquier de HSBC avec qui j’étais sortie pendant dix ans.
— En quelque sorte, répondis-je, ne souhaitant pas rentrer dans les détails plus que nécessaire. Je séjourne chez une amie pour quelque temps.
— Eh bien, si tu n’as pas l’intention de rester à la maison et d’écouter du Justin, est-ce que tu aimerais m’accompagner à une fête ce soir ? Il me proposait un rencard. Il m’avait proposé un rencard.

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