Description :
Depuis qu'elle est enfant, Belly passe
tous ses étés dans la maison au bord de la plage. Là, entre les
bains de mer et les pichets de thé glacé, la vie est parfaite .
Il y a Susannah et ses fils, Conrad l'ombrageux et Jeremiah, si
charmant. Et puis l'été de ses seize ans, les choses changent.
Susannah sourit un peu moins. Les garçons paraissent plus lointains.
Parce qu'il se passe quelque chose dont personne ne parle. Belly
aussi a son secret. La vie chavire doucement, pour chacun d'eux. Plus
rien ne sera comme avant.
Avis :
J'ai pris plaisir à lire ce livre
plutôt « roman jeunesse ». Cela fait du bien de changer
un peu de style et de retourner en mode adolescence.
Un petit topo sur l'histoire :
Belly a 15 ans passé, elle vit avec sa
mère et son frère Steven. Ses parents sont divorcés. Depuis sa
plus tendre enfance, elle passe ses étés dans une grande maison en
bord de mer avec Suzannah la meilleure amie de sa mère ainsi que ses
deux fils Jeremiah et Conrad qu'elle apprécie beaucoup. Ils la
connaissent depuis toute petite et l'ont vu grandir. Conrad est le
plus âgé de tous, il a 2 ans de plus que Belly tandis que Jeremiah
est âgé d'un an supplémentaire.
Pour elle, l'été est synonyme de
piscine de jeux avec ses trois garçons qui aiment bien la taquiner.
Si par le passé elle a pu être mise de côté de leurs soirées au
vue de leur différence d'âge car considéré comme la gamine du
groupe et donc écarté de la vie nocturne auprès des jeunes,
aujourd'hui à presque âgé de 16 ans, elle a à cœur de faire des
découvertes comme n'importe quelle adolescente . . .
Jeremiah et Conrad vont retrouver une
Belly changée, transformée physiquement, épanouie, une jeune femme
en devenir qui attire le coup d’œil. Entre eux, les choses vont
changer et Belly va vivre sa premier romance! Mais cet été,
c'est aussi celui des secrets. Celui de Suzannah qui a déjà vécut
un cancer mais qui semble plus triste et renfermé que d'habitude,
autant que Conrad, pourquoi ? Que cachent-ils ?
15 ans, quel bel âge ! L'âge des
découvertes, l'âge des premiers amours, des déceptions, des
incompréhensions.
Un âge où on voudrait grandir plus
vite, devenir déjà adulte, mais parfois également rester et
redevenir un enfant pour conserver ses souvenirs et ses jeux sans
conséquences et complètement loufoques sans but précis et surtout
ne pas affronter les déceptions, les discussions d'adultes, les
difficultés de leur vie et la tristesse qui va avec.
L'été où je suis devenue jolie est
un livre attachant, un livre souvenir à la fois mignon, émouvant,
nostalgique et plein d'espoir.
Les trois personnages principaux sont
touchants et je me suis parfois retrouvée dans Belly dans mes
souvenirs d'adolescente.
Maintenant adulte et maman, je
comprends également le personnage des mamans.
Un joli livre, une jolie histoire,
premier tome d'une trilogie sur un triangle amoureux entre Belly,
Jeremiah et Conrad. Fleur bleue que je suis, j'ai aimé la découverte
de Belly face à l'amour et la fin nous laisse plein d'espoir sur la
suite de leurs aventures à tous les trois. Je pense lire la suite
avec grand plaisir afin de découvrir comment tout et avec qui Belly
va finir.
Un roman à lire soi même ou faire
lire à des jeunes filles adolescentes.
La suite "l'été où je t'ai retrouvé"
Extraits :
1)J'ai ouvert la portière et jeté mon sac sur mon épaule. Les garçons n'ont pas tout de suite remarqué ma présence, puis oui. Et pas qu'un peu. Conrad m'a détaillée rapidement de la tête aux pieds, comme les types du centre commercial. Il ne m'avait jamais regardée comme ça. Pas une seule fois. J'ai senti que je rougissais de nouveau, comme dans la voiture. Jeremiah, lui, a eu l'air surpris. Il m'a dévisagée comme s'il ne me reconnaissait pas. Ça n'avait pas duré plus de trois secondes, pourtant, j'ai eu l'impression que c'était beaucoup, beaucoup plus long.
2)
- Je crois que tu m'as tordu la cheville, Conrad, ai-je ajouté.
J'ai fait semblant d'avoir du mal à nager jusqu'à eux. Il s'est avancé près du rebord de la piscine.
- Je suis sûr que tu survivras, a-t-il rétorqué avec un sourire narquois.
- Aide-moi, au moins.
Il s'est accroupi pour me tendre la main.
- Merci, ai-je dit d'une petite voix.
Je me suis agrippée à son bras, puis j'ai tiré de toutes mes forces. Il a vacillé, est tombé en avant et a atterri dans la piscine en faisant encore plus de bruit que moi. Je crois que je n'avais jamais autant ri de ma vie. Jeremiah et Steven aussi. Peut-être même que tout Cousins Beach nous a entendus.
J'ai fait semblant d'avoir du mal à nager jusqu'à eux. Il s'est avancé près du rebord de la piscine.
- Je suis sûr que tu survivras, a-t-il rétorqué avec un sourire narquois.
- Aide-moi, au moins.
Il s'est accroupi pour me tendre la main.
- Merci, ai-je dit d'une petite voix.
Je me suis agrippée à son bras, puis j'ai tiré de toutes mes forces. Il a vacillé, est tombé en avant et a atterri dans la piscine en faisant encore plus de bruit que moi. Je crois que je n'avais jamais autant ri de ma vie. Jeremiah et Steven aussi. Peut-être même que tout Cousins Beach nous a entendus.
3)
_Je t’aime depuis que j’ai dix ans.
Il n’a pas réussi à dissimuler son trouble.
_Tu es le seul garçon auquel j’aie jamais pensé. Toute ma vie, il n’y a eu que toi. Tu m’as appris à danser et tu m’as sauvée le jour où j’avais nagé trop loin. Tu t’en souviens ? Tu es resté avec moi, tu m’as ramené au rivage. Tout le temps où on était dans l’eau tu répétais : « On y est presque. », et j’y ai cru, parce que je croyais tout e qui sortait de ta bouche. Comparé à toi, tout le monde est aussi insipide qu’un cracker, même Cam. Et j’ai horreur des crackers, tu le sais. Tu sais tout de moi, tout ; tu sais même que je t’aime.
Il n’a pas réussi à dissimuler son trouble.
_Tu es le seul garçon auquel j’aie jamais pensé. Toute ma vie, il n’y a eu que toi. Tu m’as appris à danser et tu m’as sauvée le jour où j’avais nagé trop loin. Tu t’en souviens ? Tu es resté avec moi, tu m’as ramené au rivage. Tout le temps où on était dans l’eau tu répétais : « On y est presque. », et j’y ai cru, parce que je croyais tout e qui sortait de ta bouche. Comparé à toi, tout le monde est aussi insipide qu’un cracker, même Cam. Et j’ai horreur des crackers, tu le sais. Tu sais tout de moi, tout ; tu sais même que je t’aime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire