Nouveau numéro cette semaine du "Dis moi qui tu es" consacré à Robyne Max Chavalan, l'autrice aux multiples écrits qui s'est prêtée au jeu de notre interview. Merci à elle.
-Comment te décrirais en une seule phrase ? Je ne me décris pas. Trop de personnalités dans mon cerveau pour ça. Et puis, je trouve ça un peu présomptueux ;-)
-si tu étais une... ,tu serais :
-couleur? Turquoise. Elle est ni bleue, ni verte. Elle est un peu des deux et aucune des deux aussi. Et j’aime cette dualité. En plus, le turquoise c’est la couleur des lagons et de l’été…
-chanson ? En ce moment ? Live Like Legends de Ruelle. Le titre veut tout dire.
-série ? Nicky Larson of course ! Il est le 1er homme de ma vie ! Drôle, beau, courageux, abruti aussi parfois, bref je l’adore.
-gourmandise ? Je ne suis pas un bec sucré. Mais salé. Toutefois, la seule gourmandise à laquelle je réponds oui sans hésiter est la tarte au citron. Et surtout pas meringuée ! Trop de sucre, pas assez d’acidité. J’aime quand ça pique ;-)
-une citation ? « Les gens qui s’ennuient sont des gens ennuyeux ! » Je ne m’ennuie jamais. Pas le temps pour ça.
-une ville ? Carcassonne, pour sa beauté, son histoire, et ses mystères.
-Ici nous avons une tradition le Bg du mercredi, alors dis-nous, quel serait ton beau gosse préféré ?
Théo James. Dans Divergente, il est juste… miam. Et dans Underworld ? Popopopoooo…
Passons aux choses sérieuses 😉
-Lis tu beaucoup ? (Je m’esclaffe en levant les yeux au ciel) Oui, énormément. Je suis bibliophage. En moyenne basse je lis 3 à 4 livres par semaines. En moyenne haute, 5 à 6. Et quand je suis immobilisée pour cause de maladie, mon seuil peut atteindre des taux critiques alarmants.
-As-tu UN livre à recommander ? J’ai 2 livres de chevet. La Nuit des Temps de Barjavel et la Nuit des Enfants Rois de Bernard Lenteric.
- Parle-nous de ton parcours d'auteure jusqu'à ton premier roman publié. J’ai commencé à écrire vers l’âge de 12 ans. Puis plus tard quand cette passion ne m’a plus lâchée, comme beaucoup d’entre nous, je me suis heurtée à de nombreux refus des ME. Mais j’espérais toujours. Et puis un jour j’ai vu la pub pour une plateforme de concours d’écriture dont le gain était une publication en ME. J’ai donc tenté ma chance une 1ère fois. Même si je n’ai pas gagné, les retours étaient bons. Donc, j’ai retenté une seconde fois. Je suis tenace ;-) Les résultats étaient encore meilleurs. Je me suis encore plus accrochée (appelez-moi morpion), et j’ai tenté mon troisième concours où j’ai été finaliste perdante. Je ne pouvais pas en rester là. Donc j’en ai fait un 4ème que j’ai gagné. Et voilà. Depuis, j’ai signé avec 3 ME et auto publié 2 fois.
-Pourquoi la romance ? Le hasard ! J’écris principalement de la Fantasy et de la SF. Et puis, un jour, je sortais d’une histoire dure et complexe. J’avais besoin de légèreté. C’est à cette période que j’ai découvert la plateforme et le concours était en romance. Je me suis dit pourquoi pas ? Et voilà !
- Tu as écris différents romans, sous différents pseudos dans des univers bien différents, où pioches-tu ton inspiration ? Partout et nulle part. Cela peut-être une phrase, une personne croisée dans la rue. Un évènement, ou même juste l’idée d’un titre. Ma Sista / Bêta / Poteau des jours sombres / et botteuse de cul attitré (rayez la mention inutile) y est aussi pour beaucoup dans mon processus créatif. Elle m’aide à mettre en place mes idées quand je pars dans tous les sens. Du coup, mes héros ont toujours une Marie qui les accompagne sous une forme ou une autre. C’est devenu un rituel. Bon, après elle, elle apprécie un peu moins parfois les looks et les caractères que je lui donne… D’ailleurs, je songe au poisson rouge…
-Dirais-tu que tes personnages te ressemblent ? Absolument. Ils ont tous un peu de moi. Surtout les méchants. Mes névroses et mon côté obscur s’expriment tout leur soûl comme ça.
-Tu te lances aujourd’hui dans l’auto édition avec Miss Egality qui sort le 29 mai. Pourquoi as-tu ressenti le besoin pour ce roman de passer par ce biais plutôt que l’édition classique? Ce n’est pas ma première AE. Je n’avais donc aucune difficulté à repasser par ce biais, mon 1er roman ayant très bien fonctionné pour une auteure complètement inconnue à l’époque et avant même que je sois en ME. Et puis, j’avais besoin de reprendre la main sur mes écrits. Être en ME est parfois assez contraignant voire, pour moi en tout cas, oppressant. Je n’avais pas envie que Miss Egality soit forcé d’intégrer certaines cases pour faire plaisir ou vendre mieux. Je voulais juste écrire ce qui me faisait envie tout en abordant le plus largement possible toutes les opinions sur le sujet que j’y traite. J’espère y être arrivée en restant juste de surcroît.
- Parle-nous de ce roman. Quels messages souhaites-tu passer à travers ce roman et ces personnages?
D’abord, la tolérance. Je trouve que le monde actuel en manque cruellement. Si on était tous un peu plus tolérant, il y aurait fatalement un peu plus d’égalité aussi. L’égalité est la seconde valeur que je souhaite véhiculer. Je déteste l’injustice et « le 2 poids, 2 mesures ». Cela me hérisse totalement. Je sais bien que l’égalité est utopique pour beaucoup parce que nous naissons différents, mais justement nos différences ne peuvent-elles pas nous rendre égaux ? Je ne désespère pas en tout cas. J’aime rêver ;-)
Merci Robyne.
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