vendredi 27 mars 2020

DIS MOI QUI TU ES... JEANNE PEARS

Nouveau rendez auteur ce jour, consacré à Jeanne Pears, auteure aux Editions Addictives , également auteure en auto édité.



-Comment te décrirais-tu en une seule phrase ? 
Je suis mariée depuis bientôt dix ans, mais avec mon chéri depuis le lycée, maman de deux garçons, j’aime lire et écrire, cuisiner, peindre et écouter de la musique, je ne vois pas ma vie sans ma famille et mes amis/amies, je suis quelqu’un de généreux, gentil et attentionné, mais parfois mon mari me surnomme son dragon.


-si tu étais une... ,tu serais :


-couleur? 
parme


-chanson ? 
Demons des Imagine Dragons


-série ?
Supernatural, absolument pas à cause de Jensen Ackles, pas du tout


-gourmandise ? 
Le chocolat


-une citation ?
Celle que je porte en partie en tatouage, une citation de Mark Twain :
Life is short, break the rules, forgive quickly, kiss slowly, love truly, laugh uncontrollably, and never regret anything that made you smile. 
« La vie est courte, transgressez les règles, pardonnez rapidement, embrassez lentement, aimez véritablement, riez sans contrôle et ne regrettez jamais quelque chose qui vous a fait sourire. »


-une ville ?
Chicago aux USA


-ton beau gosse préféré ?
Mon coup de cœur parmi mes nombreux coups de cœur, celui que je suis assidument, dont je regarde tous les films ou séries dans lesquelles il apparaît : Tom Hardy. C’est mon chouchou, je l’aime. 


Passons aux choses sérieuses 😉


-Lis-tu beaucoup ?
Énormément. Je lis un peu de tout : du fantastique, des policiers, des thrillers, mais mon genre favori est la romance, bien entendu. Et comme je suis une lectrice rapide, un livre ne dure jamais bien longtemps entre mes mains. J’ai deux auteures favorites, j’achète tous leurs livres : Colleen Hoover et Brittainy C. Cherry.


 -As tu UN livre à recommander ? 
Confess de Colleen Hoover. Elle avait déjà commencé avec la série Maybe, à intégrer des chansons dans son roman et, pour Confess, elle a travaillé avec un artiste peintre et les tableaux illustrent le livre à la perfection. Sans parler de l’histoire, absolument superbe.


-Parle nous de ton parcours d'auteure jusqu'à ton premier roman publié (Insupportable Coloc)
Alors, avant d’être publiée, j’écrivais pour moi, depuis un petit moment, une dizaine d’année, peut-être même un peu plus, si je réfléchis bien. Noter des idées, voir où cela pouvait me mener. J’ai écrit ma première histoire, et puis une autre, et je n’ai jamais vraiment arrêté. Maintenant quand je relis mes premiers écrits, je me rends compte que j’ai bien progressé ! Dès que je termine une histoire, je l’envoie à une amie, qui a toujours le droit à l’avant-première. 
J’avais soumis, il y a quelques temps maintenant, le roman qui s’appelait dans mon ordinateur, Sweet Madness, mais j’ai eu un premier retour négatif de la maison d’édition. J’ai laissé passer plusieurs années et puis je me suis dit, et si je retentais ? Je me suis mise face à ma bibliothèque et j’ai regardé quelles maisons étaient représentées. Mon choix s’est porté sur les Éditions Addictives. J’ai beaucoup aimé le processus de soumission sur leur site internet et j’ai envoyé, en croisant les doigts !!


-Ta réaction quand tu as su que tu allais être publiée ? 
Je n’en revenais pas. J’ai reçu un mail, que j’ai relu plusieurs fois, qui disait que mon histoire avait passé le comité de lecture et qu’il allait maintenant passer entre les mains d’une des éditrices de la maison. Je m’attendais à un délai assez long, mais finalement tout a été très rapide. J’ai reçu un autre mail et puis après un échange téléphonique, la machine était lancée. Je n’y croyais pas ! C’est tellement dingue de se dire que ça y est, on touche son rêve du bout des doigts. C’est hyper stimulant, on ressent de la fierté aussi, ce n’est quand même pas rien de voir son histoire publiée ! Colocs et Complications a ainsi vu le jour en format numérique en août 2018 pour devenir quelques mois plus tard Insupportable Coloc en papier, en juin 2019.


-Pourquoi la romance ?
Parce que je suis une romantique dans l’âme. J’aime les histoires d’amour, dans les livres, au cinéma, à la télé. C’est un genre dans lequel il est facile de s’identifier.


- Où pioches-tu ton inspiration ? 
Dans la vie de tous les jours, autour de moi, mais aussi en lisant, en regardant la télé, ou au cinéma, avec la musique aussi. Un élément en particulier va me donner des idées et ensuite tout peut aller très vite. J’aime avoir sur moi toujours de quoi prendre des notes, parce qu’on peut voir ou entendre quelque chose qui peut servir à n’importe quel moment.


-Dirais-tu que tes personnages te ressemblent ? 
Bien entendu, je pioche toujours un peu de moi pour construire mes personnages : un trait de caractère, une réaction face à un événement ou dans un dialogue. Je reporte aussi souvent des anecdotes que j’ai vécues, cela rend le récit plus réel. Pour mon dernier roman chez Addictives, Colocs, désirs et autres complications, je me suis inspirée de mon mari pour créer le personnage masculin. On était là, un soir à discuter. J’ai pris un bloc-notes et je lui ai dit, vas-y, raconte-moi ton enfance. Voilà comment est né Shane. Bien entendu, ensuite, on brode, on enjolive, mais il y a souvent un fond véridique pour chacun.


-Tu sembles apprécier le thème/univers des colocataires. Pourquoi ?  HOT est une romance dans le domaine sportif qui traite de sujets sensibles. Une raison à ce changement de registre ? Quels messages souhaites-tu passer à travers tes romans et tes personnages ? 
Quand j’ai commencé à écrire Insupportable Coloc, je n’ai même pas vu la colocation comme un trait phare du roman. C’était juste pour moi, un moyen efficace d’amener les deux personnages principaux à se rencontrer et les obliger à s’affronter. Vivre ensemble est bien évidemment la solution parfaite pour avoir tous les personnages sous la main et les faire interagir. L’alchimie a fait son œuvre, aussi bien dans le couple que pour les amis. Et puis j’aime cette dynamique, je suis à l’aise avec. Et puis, mes histoires prenant place aux USA, la colocation est quelque chose de très courant là-bas, très ancré dans leur culture. Donc c’est aussi un moyen de coller au plus juste à la réalité.
Quand j’ai soumis ce roman, j’en avais d’autres terminés, qui attendaient. Voyant que cela fonctionnait plutôt bien, j’en ai proposé à nouveau. Et cela a plu une nouvelle fois.
Mais je n’écris pas que des romans entre colocataires, alors je ne sais pas si on peut vraiment parler d’un virement à 180° avec HOT, car finalement, le pourcentage de colocs dans ce que j’ai en réserve est moindre. 
Quand j’ai écrit Colocs et Sex Friends, j’ai choisi deux meilleurs amis au personnage principal masculin, sportifs professionnels : l’un basketteur chez les Bulls de Chicago et l’autre hockeyeur chez les Blackhawks, toujours à Chicago, avec pour objectif de créer une histoire pour chacun des trois amis. Voilà comment pour mon troisième roman publié chez Addictives, on se retrouve dans le domaine sportif.
Quand j’écris, je fais énormément de recherches, j’aime être juste dans mes propos et je me suis passionnée pour cette équipe des Blackhawks. J’ai pris énormément de plaisir à écrire cette romance, à créer ces personnages et à vivre ce sport que j’adore.
Je trouve qu’il est important d’écrire sur des choses réelles, qui nous entourent. On ne peut pas passer à côté des sujets d’actualité, alors il me semble important de les répercuter dans mes romans, afin d’apporter un réalisme qui me tient à cœur et une certaine profondeur aux personnages. J’aime les femmes fortes, avec un bon caractère, qui savent ce qu’elles veulent et n’ont pas peur de s’affirmer. Malgré les épreuves de la vie, elles font preuve de courage et vont de l’avant. En ce qui concerne mes personnages masculins, j’aime dans un premier temps que tout ne soit pas tout rose, avec l’héroïne, avec des affrontements, des différences et puis au fil du temps, les liens se forment et l’attirance entre en jeu. J’aime croire que l’amour peut sauver quelqu’un et qu’il existe pour tous.


-Quels conseils donnerais-tu à un jeune auteur qui souhaiterait se lancer ? 
De ne pas avoir peur ! Bien entendu, on risque des refus parce qu’on n’arrive pas au bon moment, que le thème choisi ne convient pas à la maison d’édition à l’instant t, mais il faut persévérer. Ne pas hésiter à faire lire ses écrits, avant. Savoir écouter les remarques, les critiques et modifier en fonction afin de soumettre quelque chose d’une qualité encore meilleure. Il faut croire en soi et un jour, le rêve peut devenir réalité.


-Le mot de la fin : ton projet à venir. Tu te lances dans l’auto édition. Et d’un point de vue général, j’ai le sentiment que beaucoup d’auteurs s’y tournent davantage. Pourquoi as-tu ressenti le besoin pour ce roman de passer par ce biais plutôt que l’édition classique ?
C’est tout simplement un refus de la maison d’édition qui m’a poussée à me lancer dans l’auto-édition. 
Bien évidemment, j’ai eu du mal à faire face à ce que j’ai vécu comme un échec, j’ai eu un passage à vide. Et puis, j’ai longuement échangé avec Erin Graham, qui est à la fois publiée chez Addictives et auto-éditée. Elle a su trouver les mots, m’a conseillée et encouragée à tenter l’expérience. 
J’ai pris mon temps parce que je veux faire les choses bien. J’ai eu recours à des lectrices bêtas, qui m’ont rassurée sur mon texte, et elles aussi, m’ont encouragée à ne pas le garder au fond de mon ordinateur. J’ai pu apporter des modifications, des corrections aussi. J’ai utilisé la plateforme KDP sur Amazon, et je trouve ça plutôt pas mal. C’est assez intuitif, facile d’utilisation. J’ai hâte, je suis excitée, stressée et angoissée aussi.


-Parle-nous de ce roman à paraitre début avril.
L’histoire prend place à San Francisco et nous allons faire la connaissance de Blake et Ashley.
Ashley est une jeune femme pleine de vie, qui ne se laisse jamais abattre par les épreuves de la vie. Elle est lumineuse, bien entourée par sa mère dont elle est très proche et ses amies. Elle se donne à fond dans tout ce qu’elle entreprend, aussi bien dans le travail que dans ses activités annexes.
Blake est son opposé, bien qu’il soit, lui aussi, bien entouré par ses deux frères, leurs amis en commun et sa famille. C’est quelqu’un de renfermé, pas toujours très aimable. Il aime le surf et raffole des tee-shirts avec des slogans ridicules. Il obéit à une certaine routine et a beaucoup de mal face à Ashley, qui est assez bohême.
Ils n’étaient pas censés se rencontrer, mais la vie en a décidé autrement. Les débuts entre eux sont électriques, et puis, va naître une douce et solide amitié. Et puis, au fil du temps, ils vont développer d’autres sentiments, plus forts, mais ce n’est pas si simple que ça. Blake va lutter et tenter de faire le bon choix. Mais si la vérité venait à se savoir, est-ce que cela ne bouleverserait pas leur relation ?
C’est une histoire de seconde chance. La vie n’est pas toujours facile, mais parfois, le destin s’en mêle et il faut savoir saisir cette opportunité. Renaître et réapprendre à vivre.
Ce roman me tient vraiment à cœur, de part le lieu, l’histoire, les personnages. J’espère qu’il parviendra à toucher les lectrices comme mes précédents.
Retrouvez Something about you sur Amazon à compter du 4 avril

Merci Jeanne/Jane ;-)

Merci à vous pour cette parenthèse très sympathique.

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