Angel Arekin brille une nouvelle fois de sa plume magique avec son dernier roman.
Avis:
Lorsque vous débutez un Angel
Arekin, vous ne savez pas vraiment la destination vers laquelle l’autrice va
vous embarquer ?
Vous ne savez pas non plus si
elle va vous torturer un peu plus ou un peu moins que la fois précédente. Si
vous allez la maudire ou la chérir pour l’histoire qui sera sortie de son
esprit. Et pourtant, vous savez, oui, oui savez que votre cœur va palpiter à la
découverte de personnages surprenants, parfois sombres mais surtout touchants
et que vos émotions vont faire les montagnes russes.
Alors « Tes notes pourpres »
ne mentira pas aux habitudes de l’autrice. Elle nous plonge dans un univers à
la fois sombre et poétique. Aborde un thème difficile et réussit avec brio à
nous faire retenir l’essentiel, la beauté de la musique et du sacrifice de l’amour.
Si le personnage d’Evi vous
semble au début antipathique, froid, limite cynique. Vous apprenez à le découvrir
et comme souvent avec Léni, vous succombez à la souffrance de son personnage
masculin. Vous compatissez avec ses
souffrances et finissez par admettre et comprendre ses décisions passées et
présentes.
Quand à Souline, elle est à la
fois la beauté incarnée physiquement de sa candeur, sa naïveté protégée tout
autant que ce qu’elle apporte grâce à sa musique, son violon…
Grâce à la playlist fournie par l’auteure,
que j’ai scrupuleusement écouté lors de la lecture, j’ai vibré et pleuré d’émotion
aux notes de sons parfois doux mais aussi violent et torturé. De parfaits
représentatifs de sentiments non exprimés par les mots de nos personnages.
L’histoire, leur histoire, celles
d’enfants maltraités dans une école stricte tenue par des prêtres honteux est
celle d’adultes qui n’auraient pas dû vivre, entendre et supporter de telles
brimades dans leur enfance. C’est une histoire forte. Elle est poignante,
parfois difficile à lire et aussi belle dans les messages portés. Elle pose des
questions, vous remet en cause dans vos jugements entre la victime et son
bourreau, entre la justice et la vengeance. Mais surtout elle livre un message.
Rien ne peut séparer deux amants,
ni la musique, ni la douleur, ni la mort.
Un grand bravo à l’autrice qui m’a
captivé avec cette romance une nouvelle fois différente mais magistrale et d’une
beauté à couper le souffle. Je ne retiendrai que la beauté du son d’un violon
et d’un piano que rien ne peut jamais séparer. J’ai adoré et vous le recommande
vivement.
Céline
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