Description
"J’ai envie d’oublier que je suis la sœur de Damien, qu’il est mort, que personne ne me regarde plus de la même façon.
Je sais que ce type a le pouvoir de me faire tout oublier. Et j’ai envie de lui. Tout simplement."
Je sais que ce type a le pouvoir de me faire tout oublier. Et j’ai envie de lui. Tout simplement."
Avis:
Pour ma part, il s'agit du 3ème livres de cet auteur que j'ai lu après Feeling Good et Golden Boys.
Feeling Good fait d'ailleurs parti de mes coups de cœur!
Je suis fan du style de Fleur Hana, qui rappelons le est française!
J'ai retrouvée ici sa fraîcheur, sa spontanéité et sa franchise ainsi que son humour qui font de ses livres des livres qui vous surprennent.
Ils ne plairont sans doute pas à tous qui ne supportent pas un peu de vulgarité mais pour moi ils me correspondent tout à fait car les personnages me rappellent toujours quelqu'un avec leur franc parler et leur humour.
Cette fois-ci, Fleur Hana a réussi a me surprendre et m'émouvoir par son histoire qui allie autant les sentiments que l'émotion.
En effet, le personnage principal Angélique, dit Angie, vient de perdre son frère des suites d'un accident de moto dont elle était la conductrice.
Emplie de douleur et de culpabilité, elle va canaliser et enfouir tous ses sentiments qui la rongent pendant un temps et les noyer dans une attitude destructrice.
Mais plusieurs rencontres vont faire briser cette carapace qu'elle s'est forgée.
Valentin, dit V, était l'un des amis de son frère. Il va tout faire pour l'éviter car c'est bien connu "on ne touche pas aux sœurs". Et puis, lui ce coureur de jupons, qu'aurait-il à lui apporter à part une baise mémorable?
Pourtant, son deuil, sa douleur lui rappelle celle qu'il a connu quelques années auparavant. Celle qui a enfoui également.
Par des flash back, vous découvrez l'histoire d'Angélique et son frère Damien, des moments de complicité, des moments difficiles liés à l'accident.
Il est fait de même pour Valentin où vous découvrez son histoire, son passé pour lui mais aussi son père, personnage important de cette histoire.
Ce sont ces passages qui m'ont beaucoup ému et donne la force à cette histoire.
Car Angie et V vont se chercher pendant longtemps. Valentin va chauffer le chaud et le froid luttant contre ses propres envies, ses propres pulsions en gage de respect de son amitié pour son ami disparu.
L'attraction si forte entre eux va faire des dégâts, émotionnellement, physiquement...
Une relation addictive et poignante !!
Il ne faut pas oublier les deux acolytes d'Angélique, Josselin et Anita. Ses deux meilleurs amis qui apportent la touche d'humour à ce livre. Leurs échanges francs vous rappelleront peut-être les vôtres avec vos amis.
En bref, une romance addictive qui certes n'est pas très surprenante mais totalement poignante par les flash back sur Damien et le deuil qu'a connu Valentin. J'ai adoré cette alternante d'émotions ressenti que ce soit la passion, le rire, la tristesse. J'ai été agréablement surprise par ce livre de Fleur Hana qui prouve qu'elle a plus d'une corde à son arc.
A lire pour les inconditionnelles de cet auteur et tous ceux qui aiment les livres émouvants.
Extraits:
— Ça fonctionne, d’habitude ?
— Je n’ai pas à me plaindre, je lui réponds en haussant les épaules.
— Tu réalises que ça ne va pas marcher, non ? Je veux dire, tu ne peux pas réellement t’attendre à ce que je te tombe dans les bras après cette drague au rabais ?
— Tu tomberais dans mes bras avec quel genre de drague, alors ? je lui demande, en toute innocence.
Elle se redresse et son regard est attiré par quelqu’un derrière moi. Elle sourit, un de ces sourires francs et spontanés auxquels je suis habitué avec mon père. J’aimerais bien qu’elle me sourie comme ça. Je me retourne, prêt à fusiller la personne qui bénéficie de cet accueil. Merde. Josselin.
— Alors, V, tu essaies de te prendre un autre truc dans la tronche ? Le téléphone n’a pas suffi ? se marre-t-il.
Nous nous serrons la main et il s’installe à côté de moi. Angélique s’approche de lui, se penche au-dessus du bar en prenant appui sur ses mains et l’embrasse sur la joue.
— C’est ton pote ? lui demande-t-elle en sortant un verre et lui servant une pression sans attendre qu’il commande, tout en me montrant du menton.
— Ça dépend, il s’est mal comporté avec toi ?
— Il voudrait bien que je rentre avec lui ce soir.
— Il te l’a demandé comme ça ? s’étonne Joss.
Sinon, faites donc comme si je n’étais pas là… Je suis leur conversation en ayant l’impression qu’ils parlent de quelqu’un d’autre tant mon approche me semble en effet bancale, une fois sortie de son contexte. Pourtant, habituellement, je n’ai pas besoin d’aller aussi loin pour emballer la fille… Ceci explique peut-être cela… Ma technique a donc ses limites.
— Oui, il a d’abord dit qu’il voulait mettre sa main sous ma jupe et puis il m’a demandé de rentrer avec lui.
— Je n’ai pas à me plaindre, je lui réponds en haussant les épaules.
— Tu réalises que ça ne va pas marcher, non ? Je veux dire, tu ne peux pas réellement t’attendre à ce que je te tombe dans les bras après cette drague au rabais ?
— Tu tomberais dans mes bras avec quel genre de drague, alors ? je lui demande, en toute innocence.
Elle se redresse et son regard est attiré par quelqu’un derrière moi. Elle sourit, un de ces sourires francs et spontanés auxquels je suis habitué avec mon père. J’aimerais bien qu’elle me sourie comme ça. Je me retourne, prêt à fusiller la personne qui bénéficie de cet accueil. Merde. Josselin.
— Alors, V, tu essaies de te prendre un autre truc dans la tronche ? Le téléphone n’a pas suffi ? se marre-t-il.
Nous nous serrons la main et il s’installe à côté de moi. Angélique s’approche de lui, se penche au-dessus du bar en prenant appui sur ses mains et l’embrasse sur la joue.
— C’est ton pote ? lui demande-t-elle en sortant un verre et lui servant une pression sans attendre qu’il commande, tout en me montrant du menton.
— Ça dépend, il s’est mal comporté avec toi ?
— Il voudrait bien que je rentre avec lui ce soir.
— Il te l’a demandé comme ça ? s’étonne Joss.
Sinon, faites donc comme si je n’étais pas là… Je suis leur conversation en ayant l’impression qu’ils parlent de quelqu’un d’autre tant mon approche me semble en effet bancale, une fois sortie de son contexte. Pourtant, habituellement, je n’ai pas besoin d’aller aussi loin pour emballer la fille… Ceci explique peut-être cela… Ma technique a donc ses limites.
— Oui, il a d’abord dit qu’il voulait mettre sa main sous ma jupe et puis il m’a demandé de rentrer avec lui.
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