Description
ELLE : Avery, indépendante, forte de caractère et étudiante infirmière se contente d’aventures passagères et ne cherche aucune relation sérieuse car elle ne fait pas confiance aux hommes. LUI : Bennett, irrésistible, tatoué, étudiant en arts et vierge par choix, se réserve pour la femme de sa vie pour ne pas souffrir ni jouer avec le coeur des filles. EUX : Avery et Bennett sont les deux revers d’une même médaille. Leurs histoires personnelles se ressemblent autant que leurs comportements s’opposent. Mais une rencontre et une attirance immédiate feront basculer leurs certitudes. Face au désir et aux sentiments, combien de temps résisteront leurs règles de vie ?
Avis:
En commençant ma lecture, quand j'ai vu que l'héroïne, Avery, se retrouverait à habiter, comme par hasard, dans le même immeuble que Bennet, le mec canon pour lequel elle avait craqué la veille à une soirée, je me suis bon ok, me voilà dans un énième remake d'un new adult: du déjà lu!
Je m'attendais donc à une être déçue. En même temps, faut dire que c'est assez semblable à beaucoup de romans que les héros qui habitent sous le même toit quand même!!
Mais j'ai tout de même continuer ma lecture, têtue la fille, je ne me suis pas laissé abattre dès les premières lignes. Et fort HEUREUSEMENT, (oui j'aime bien les majuscules!)
Car finalement, vous vous retrouvez plonger dans une histoire sentimentale comme vous en aimez, qui vous rend totalement accro avec des personnages torturés, au passé chargé et au tempérament trempé (comme j'aime), ET avec un personnage masculin original qui change de ce que l'on voit habituellement...
Je m'explique:
Avery est une belle jeune femme qui croque la vie à pleine dents avec ses deux amis et croque aussi les hommes. Ils ne sont pour elle qu'un accessoire pour assouvir un besoin primaire. C'est elle qui décide, où, quand, comment, avec qui.
Mais ce comportement est un automatisme qu'elle a mis en place depuis quelques années pour survivre et est pour elle le synonyme qu'elle n'est pas et ne sera jamais comme sa mère, celle qui n'a pas su agir comme elle aurait dû et la protéger.
De son côté, Bennet est LE beau mec. D'extérieur, il a tout pour lui. Un physique à tomber, des yeux dans lesquels se perdre, des amis populaires et un niveau scolaire plus que respectable.
Aucun doute, toutes les filles se bousculent pour être dans son lit.
Oui mais voilà, ce n'est pas ce qu'il recherche. Lui a besoin d'une relation de confiance, d'amour vrai, de sentiments, de fusion, de passion.
Il veut choisir celle a qui il donnera son corps et son cœur car oui : Bennet est vierge! Mais a de bonnes raisons de l'être...
Autant Avery est un personnage têtu et qui ne mâche pas ses mots autant Bennet est à la fois touchant dans sa timidité et ses choix.
Dans cette romance, attendez-vous à être frustrée autant que le personnage féminin car si le monsieur est certes puceau, il n'en est pas moins un bon séducteur!
L'un comme l'autre ont deux facettes totalement différentes qu'il est agréable de découvrir. Quand l'un baisse sa garde l'autre prend de l'assurance et ils avancent progressivement.
Alors OUI l'intrigue n'est franchement pas très originale, vous devinez ce qui va se passer. POURTANT eh bien oui j'ai été prise dedans du début à la fin. J'ai craqué pour nos personnages et ai attendu le moment où enfin Avery craquerait, lâcherait son passé pour laisser Bennet entrer dans son cœur.
Je dois dire également que j'ai adoré la place de Mme Jackson, une des résidentes de la maison de retraite, dans l'histoire, ainsi que celle des amies d'Avery.
En bref, Vous avez tous les ingrédients d'u bon new adult. Et même si cela manque un peu de peps eh bien oui je vous le recommande pour l'addictivité qu'il procure. Un bon livre qui vous plaira.
NOTE
15/20
Extraits:1)
C’est un sourire que je vois sur ton visage ? demanda-t-elle quand j’entrai, munie de l’oreiller supplémentaire qu’elle m’avait demandé.
Elle me perçait constamment à jour avec une facilité déconcertante. Je venais effectivement de repenser au Canon, qui emménageait dans mon immeuble.
-Je ne souriais pas, répliquai-je en plaçant l’oreiller dans son dos. C’est votre imagination.
- Hmm… alors pourquoi tu as les joues rouges ?
- Vous êtes en train de rêver. (Je lui servis un verre d’eau fraîche.) Je crois que les médicaments vous sont montés au cerveau.
- Ne joue pas avec moi, petite, rétorqua-t-elle avec fougue.
Les doigts bronzés de sa main valide se posèrent sur mon bras. J’étais prête à parier qu’en son temps elle devait être un véritable volcan, une force avec laquelle il fallait composer.
- On aurait dit que tu pensais à un homme.
- N’importe quoi. Jamais. Les garçons sont des idiots.
- Pas tous.
Les jours passaient, mais la conversation restait la même. Le mari de Mme Jackson était follement épris d’elle et lui rendait visite tous les après-midi depuis son admission consécutive à une attaque. Il apportait généralement un bouquet de fleurs fraîches ou ses barres chocolatées préférées. Elle n’avait
peut-être pas recouvré l’usage total de sa jambe et de son bras droits, elle était toujours lucide et appréciait les visites, contrairement à de nombreux autres patients atteints d’Alzheimer ou de démence.
- Malheureusement, c’est vous qui détenez le dernier type bien de l’univers tout entier, dis-je en me dirigeant vers la porte. Il n’y en a plus aucun de disponible. Je vais peut-être être obligée de vous le voler.
- J’ai beau être vieille et malade, je me battrai bec et ongles pour le récupérer.
- Je veux bien vous croire, madame Jackson, je veux bien vous croire.
2)-Avery ?
Bennett caressa mes lèvres et la chaleur du contact embrasa mon ventre et mes cuisses.
- Oui ? fis-je dans un halètement.
- Je ne sais pas ce qui se passe ni ce qu’on est en train de faire, mais, si je ne t’embrasse pas tout de suite, je crois que je vais exploser.
Ses doigts s’enroulèrent autour de mon cou et m’attirèrent plus près de lui.
- Mince, Bennett, susurrai-je, hors d’haleine.
Je laissai ma tête retomber en arrière contre ses doigts.
Il murmura des mots doux contre mon cou et sous mon oreille. Puis il mordilla ma lèvre inférieure et j’eus du mal à reprendre mon souffle. Il passa ses pouces sur mes joues et plongea intensément dans mon regard. Puis ses lèvres effleurèrent les miennes, si tendrement que je ne pus retenir un frisson.
Cet homme était-il obligé de tout faire à pas mesurés ? J’étais en train d’agoniser d’une mort lente et érotique.
2 commentaires:
C'est vrai que finalement ce n'est si pas très original mais nous sommes tellement pris par la lecture.
C'est aussi vrai que dans beaucoup de new adult le personnage masculin vit sous le même toit que le féminin ^^.
ça doit être une des astuces pour nous rendre accro aux histoires new adult ;-)
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