Je fête mes 30 ans cette semaine et j'ai donc décidé de consacrer une semaine à mes souvenirs lectures, films et séries.
J'ai donc décidé de partager avec vous aujourd'hui le souvenir d'un livre qui m'a profondément touché et marqué celui de
JE VOUS
DEMANDE LE DROIT DE MOURIR de VINCENT HUMBERT
Vous connaissez sûrement son histoire bien sûr ! Elle a été tellement médiatisé. Mais avez-vous lu son livre?
Eh bien moi oui. Quand il est sorti j'avais 19 ans. C'est le premier livre autobiographique et du genre que j'ai lu.
Il faut dire que j'avais été sensible à son histoire. Celle d'un jeune homme à qui la vie souriait et qui va se retrouver tétraplégique après un accident de la route. Dès lors, il va subir beaucoup de douleurs, d'acharnement médical et va tout faire pour obtenir sa libération, la fin de ses souffrances en demandant le droit de mourir assisté puisqu'il ne peut le faire tout seul. Et tout cela grâce à l 'aide et la présence de sa mère Marie qui va tout faire pour le soutenir malgré ses propres douleurs de maman.
Son livre est poignant, dur, touchant, . . . Mais tellement vrai ! C'était d'autant plus difficile de savoir que c'était réel.
Maintenant maman, je me mets à la place de sa mère. Elle a dû tellement souffrir, espérer et puis se résigner face à au désarroi mais surtout la détermination de son fils. Il mérite les honneurs reçus. Pour son courage et sa détermination, pour ce mode de communication qu'ils ont réussit à créer. Ce témoignage est rare.
Ce livre fait réfléchir sur bien des domaines: la santé, la famille, la justice, l'amour. . .
Alors cette histoire, même si elle date un peu, m'a marqué et je vous invite à lire son livre si vous ne l'avez pas fait.
Description :
"Pourquoi les médecins se sont-ils acharnés sur moi pour me maintenir en vie ? De quel droit ? […]Dans mon cas, me faire vivre, forcer le destin pour me sauver à tout prix et faire de moi ce que je suis désormais était une connerie. »En décembre 2002, Vincent Humbert, jeune tétraplégique, aveugle et muet, sollicite du président de la République le droit de mourir, qui lui est refusé. Cloué sur son lit d’hôpital, conscient de l’immense chagrin qu’il cause a ses proches et particulièrement à sa mère, Marie, qui veille sur lui sans relâche, Vincent n’attend qu’une chose : la délivrance qui mettra un terme à son supplice. Son cri à la mort et ses confidences déchirantes ont relance le débat sur l’euthanasie.
La justice peut-elle refuser une mort digne à ceux que la vie a abandonnés?
Extraits :
1)Avoir alerté l'opinion publique, avoir crié aux gens ma douleur, mon envie de ne plus vivre ce que je vis et ce que je fais vivre à mes proches, m'a soulagé. Mais je n'ai rien obtenu d'autre. Pis encore, tout cet épisode médiatique, nécessaire pour qu'enfin en haut lieu ils comprennent un jour que faire durer des gens comme moi est un crime, n'a fait que reculer l'échéance. Car je veux toujours que l'on mette fin à mes jours. Oui, je persiste : je veux mourir parce que cette vie de merde qu'on me fait vivre depuis mon accident, je n'en peux plus, je n'en veux plus, ce n'est pas une vie
2)
On devrait toujours dire "Je t'aime" à sa mère quand on la quitte, ou quand on l'a au téléphone, ne serait-ce que deux minutes. Même si on sait, si l'on est persuadé qu'on la reverra bientôt, il faudrait toujours terminer sa phrase par: "Je t'aime
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