Je dédie cette chronique
à mes copines : copines d'enfance, d'études ou de boulot,
copine rencontrée tardivement par le sport de nos maris, copine
rencontrée pendant l'un des événements les plus marquants de notre
vie ou même copine-soeur mais surtout et particulièrement à MA
meilleure amie.
Merci pour cette
découverte, pour ce livre, qui m'a rendu un brin nostalgique et m'a
fait me souvenir beaucoup de choses. Je vous aime les filles, vous
mes copines !
Description :
« Ce livre
s'adresse à celles qui comme moi ne pourraient pas vivre sans
copines. J'ai enquêté, j'ai voulu comprendre ce lien mystérieux
qui nous lie.J'ai demandé à ces femmes comment ça marche. Elles m'ont donné du temps temps, se sont ouvertes à moi sur un sujet intime parfois, intimidant sûrement.
Que ce livre soit leur cadeau. »
Amies d'enfance ou de
bureau, amies pour un an ou pour la vie, amies mère de famille,
amies amoureuse, amies virtuelles ou fusionnelles... Nos amies nous
soutiennent, nous engueulent et nous comprennent. Laurence Caracalla
célèbre l'amitié dans ce livre joyeux.
Avis :
Ce livre m'a été
conseillé par ma meilleure amie et comme je ne regrette pas cette
lecture !Ça se lit très rapidement, c'est sous forme de chapitre sur les différentes copines : les copines d'enfance, copine et sœur, les copines du bureau, les copines tardives, les copines mères de famille, les copines et leur hommes...
C'est marrant j'avais
jamais catégorisé mes copines ! Enfin si on dit souvent untel
c'est une copine de boulot, ou une copine du foot ou elle c'est ma
copine de la mater ;-) ou MA MEILLEURE AMIE mais jamais je
n'avais pensé à séparer dans mon esprit les copines mamans de
celles qui ne le sont pas !
Et pourtant qu'est-ce que
j'ai pu sourire en lisant certaines pensées de femmes sur leur
copine qui a des enfants insupportables par exemple mais qu'on tolère
par politesse ! Ou en lisant le passage sur les copines et leur
hommes. Ben oui quand vous aimez pas le mec de votre copine c'est
problématique !
Et puis il y a des
passages forcément émouvant, nostalgique ! Et j'ai compris
pourquoi elle me l'avait conseillé : les amies d'enfance !
Celle qui connaît tout
ou presque de vous, avec qui vous avez partagé plus que vous ne
pourrez jamais partagé avec quelqu'un d'autre et qui aura toujours
une place privilégiée.Pour ma part ,elle fait également partie de beaucoup de catégorie de copine.
En lisant ce livre, vous
repensez à toutes celles que vous avez connu, celles avec qui vous
avez partagé (et partagé encore) un peu, beaucoup de choses, de
bonnes comme de moins bonnes car oui l'amitié c'est également les
déceptions, les coups de gueule...
Et même si le quotidien, la distance, le boulot, les enfants, les opinions, le mode de vie font que parfois on peut s'éloigner ou se voir moins souvent par période ça n'en reste pas moins des personnes essentielles à notre vie et pour lesquelles on a une réelle affection.
Ce livre vous rappelle
aussi les règles de fonctionnement d'une bonne amitié et finalement
ça fait du bien de se le faire rappeler ! C'est même assez
comique : doit-on tout dire à une amie ? Les copines au
téléphone, le savoir vivre et les amies...
Alors les filles, vous
adorez vos copines eh bien lisez cette petite perle qui vous
rappellera que les copines ça se mérite et que quand la relation
est dans les deux sens, c'est juste un grand bonheur d'avoir des
amies auprès de qui on sait pouvoir compter et vivre de bons moments
dont on se souviendra longtemps longtemps. . .
Voici
quelques passages qui m'ont marqué et beaucoup plu :
«Il est un âge où l'on
croit avoir fait son plein de copines. On les connaît depuis la nuit
des temps et nous suffisent amplement. Et puis arrive un beau jour
celle qu'on n'attendait pas. C'est la copine sur le tard, qui peu à
peu, sans même qu'on s'en rende compte, prend une place majeure dans
notre vie. Cette copine-là est un choix d'adultes. Parfois une
espèce de coup de foudre amicale. En une heure, on a compris que
celle-là, elle nous plaît drôlement. . .Des amies sur le tard, c'est possible. Que personne n'imagine que son stock est plein. Un jour, sans même s'en rendre compte, on ajoute un nouveau nom sur la liste « favori » de son téléphone portable. J'attends avec impatience de savoir ce que l'avenir me réserve. Car, à quatre-vingt-dix ans, dans ma maison de vieux, je compte bien rencontrer des tas de nouvelles copines »
« . . . puis-je
affirmer que ma sœur est une copine ? Souvent, je me le suis
demandé et toujours il m'a semblé qu'elle était autre chose. Une
espèce de seconde mère, même si peu d'années nous séparent. Une
protectrice un peu emmerdante qui ne se soucie presque que de moi,
mais une copine, non, ce n'est pas le mot qui convient.
J'ai du mal à l'empêcher
de me présenter comme sa petite sœur. A mon âge, l'expression vire
au ridicule. Mais c'est plus fort qu'elle. »
« Parce que c'était
lui, parce que c'était moi .
J'ai longtemps cru que
cette phrase sublime avait été écrite par une femme amoureuse.
Comme souvent je me suis trompée . Montaigne, puisqu'il en est
l'auteur, définissait ainsi son amitié pour La Boétie.. . . Parce que c'était elle, parce que c'était moi.
Voici donc une devise qu'auraient pu inventer les femmes que j'ai questionnées »
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